Stonehenge
« Treize socles composés de deux cartons blancs ont été imposés aux artistes pour la création d’une œuvre originale. Chaque artiste, ou duo d’artistes, est invité à déjouer cette contrainte. Les œuvres ont été en partie financées par les bénéfices de tombola pour (nouveaux) collectionneurs 2. »
Extrait du communiqué de presse de l’exposition Stonehenge. Nantes.
« Le dispositif d’Arthur Chiron déjoue la contrainte en réduisant les cartons à une image qui lui permet d’explorer les notions d’intégrité et d’identité de l’œuvre. Les deux cartons empilés sont photographiés, la photo est tirée en lithographie dans laquelle est découpée une fenêtre de dix centimètres sur quinze — format de l’estampe réalisée pour la tombola qui a financé l’exposition. Le fragment soustrait à la lithographie est apposé sur l’estampe produite pour la tombola. L’œuvre se trouve ainsi disséminée entre le lieu de l’exposition et les mains des gagnants de la tombola.»
Extrait de l’article de l’exposition Stonehenge. Jessica Boucher-Rétif, Paris-Art